الغابة المغربية وتوزيعها الجغرافي



Le cèdre de I’Atlas Cedrus atlantica

L’aire naturelle du genre Cedrus est endémique de l’Afrique du Nord.

Le cèdre de l’Atlas occupe une tranche altitudinale moyenne comprise entre 1.600 et 2.400 m. Les principaux massifs s’observent dans le Rif, le Tazekka, le Moyen-Atlas central et oriental et le Haut-Atlas oriental (Mâasker et Ayachi). Son amplitude écologique est relativement large. Il s’encarte dans les bioclimats humide et subhumide froids et affiche une indifférence vis-à-vis de la 
nature chimique des substrats. Cette plasticité explique les variations assez grandes observées parmi les différents peuplements.


La richesse floristique des cédraies est estimée à un millier d’espèces dont environ 10% d’arbres, 15% d’arbustes et arbrisseaux et 75 % de plantes herbacées annuelles ou pérennes.

L’architecture paysagère des montagnes du Maroc septentrional est en grande partie façonnée par les écosystèmes forestiers organisés par le cèdre de l’Atlas. Lorsqu’ils sont bien conservés, ces écosystèmes s’imposent dans le paysage par leur étendue, par la hauteur des arbres, leur beauté, et leur port majestueux, élancé dépassant dans certaines vallées les 50 m de hauteur...

A l’inverse, les cédraies très dégradées et dépérissantes dans les zones à conditions écologiques marginales, offrent un paysage de grande désolation.




Le sapin du Maroc Abies marocana Trabut


Endémique marocain, le sapin du Maroc (Abies marocana) est un arbre majestueux qui organise de très beaux écosystèmes forestiers. Localisés dans le Rif, entre 1.400 et 2.000 m, au-dessus de Chefchaouen, sur les sommets et les hauts versants de la portion orientale de la dorsale calcaro-dolomitique, ces écosystèmes confèrent à la zone une beauté exceptionnelle. Richesse floristique et architecture paysagère ont été à l’origine de la création du Parc National de Talassemtane qui réunit les deux blocs de sapins, celui de Talassemtane proprement dit et celui de Tazaot, ainsi que les gorges de Oued Laou et Jbel Kelti.




La sapinière offre plusieurs faciès forestiers. Ceux qui sont bien conservés montrent une très belle et très dense futaie équienne où les jeunes individus de sapins n’apparaissent que dans les petites trouées. Le recouvrement des arbres y est supérieur à 90%, leur hauteur est en moyenne de 30 m. Certains sapins atteignent jusqu’à 50 m de haut, d’autres peuvent présenter des troncs de 5 m de circonférence.

Le sapin du Maroc est un arbre très exigeant en eau et paraît strictement lié aux substrats calcaires. Il est localisé dans les régions les plus arrosées du pays où les précipitations annuelles peuvent atteindre 1.500 mm en moyenne.

Les sapinières sont relativement homogènes bien que plus ou moins infiltrées localement par le cèdre, le chêne vert ou des pins. Leur flore vasculaire totale compte près de 200 espèces dont environ 25 % d’arbres et d’arbustes.

Du point de vue écologique, la sapinière se développe dans les variantes fraîche et surtout froide voire exceptionnellement très froide des bioclimats humide et perhumide.




Le thuya de Berbérie Tetraclinis articulata


Le thuya de Berbérie est endémique de la Méditerranée occidentale. Au Maroc il occupe environ 566.000 ha. Il est par excellence l’arbre du bioclimat semi-aride tempéré et chaud. Les principaux massifs s’observent sur le versant méditerranéen du Rif depuis Tetouan jusqu’à Al Hoceima, le Rif oriental, les monts des Bni-Snassène et de Debdou, le Moyen-Atlas surtout central, les vallées du Plateau Central et de la Meseta occidentale, les Haha et Idaou-Tanane, le Haut-Atlas et l’Anti-Atlas. C’est un arbre de basse altitude, dépassant rarement 1.400 m.




L’aire du thuya a fortement régressé sous l’effet de l’action anthropozoogène; heureusement, on arrive encore à trouver de beaux peuplements comme on peut assister localement à une très bonne régénération.

Le thuya réagit par une régénération naturelle qui se produit aisément si les conditions écologiques le permettent, et il rejette vigoureusement de souche lorsqu’il est coupé. C’est le seul de nos conifères qui offre cette faculté de souche; c’est aussi l’unique essence forestière qui ne connaisse pas d’ennemis parasites.

Du point de vue physionomique, les phytocénoses à thuya se présentent comme des futaies de 10 à 15 m de hauteur, ou des taillis généralement denses de 6 à 8 m de hauteur, ou encore des futaies sur souches







Le cyprès de l'Atlas Cupressus atlantica




Le cyprès de l’Atlas individualise des formations pré-steppiques localisées dans la haute vallée du Nfiss dans le Haut-Atlas occidental, entre 900 et 1.400 m, où il occupe près de 6.000 ha. Il colonise tous les substrats de son territoire.




Avec une hauteur de 25 à 30 m, un port pyramidal, et un feuillage pleureur et d’un très beau vert glauque, cet arbre façonne de magnifiques futaies, du moins là où elles sont encore relativement bien conservées.

Ailleurs, la dégradation a amplifié l’aridité stationnelle, et largement favorisé les espèces steppiques qui se sont installées dans les clairières ou entre les vieux cyprès. C’est une essence longévive qui peut vivre jusqu’à 700 ans.







Le pin d’Alep Pinus halepensis


Il est le résineux le plus répandu et le plus connu dans le bassin méditerranéen.

Au Maroc, le pin d’Alep couvre près de 60.000 ha, répartis en colonies éparpillées sur les chaînes montagneuses du pays depuis le niveau de la mer (région de Mélilia) jusqu’à environ 2.000 m (vallée de Tessaout). Il est présent dans le Rif, en particulier sur le versant méditerranéen, le Moyen-Atlas central et certaines vallées du Haut-Atlas; de beaux peuplements s’observent encore dans les Bni Snassène et les montagnes de Debdou dans la partie orientale du pays.





C’est un arbre de faibles exigences écologiques. Il est d’une grande rusticité et résiste assez bien à la sécheresse. Son optimum est situé dans le semi-aride tempéré, mais il pénètre largement dans le subhumide et dans les variantes fraîches et chaudes de ces deux bioclimats. Il est indifférent à la nature du substrat malgré une certaine préférence pour les affleurements schisteux ou marneux. Ses qualités écologiques et physiologiques (germination facile et croissance rapide) en font une très bonne essence de reboisement.

Les peuplements purs de pin d’Alep sont assez rares. Souvent, il entre en contact avec le thuya de Bérbérie, le genévrier rouge, le chêne vert, le chêne-liège ou le chêne kermès, avec lesquels il forme des peuplements préforestiers ou présteppiques. Le contact avec le cèdre ou le pin maritime est très rare.




Le pin maritime Pinus pinaster


Le pin maritime est une espèce méditerranéo-atlantique.

Au Maroc, ses surfaces naturelles ne dépassent pas 12.000 ha, répartis entre le Rif (montagnes de Chefchaouen, de Ketama, etc.), le Moyen-Atlas (environs d’lfrane, de Bou Iblane, de Bou Nacer, etc.) et le Haut-Atlas, surtout oriental.




Du point de vue altitudinal, il monte depuis le littoral (Tangérois) jusqu’à 2.200 m dans le Haut-Atlas.

Le pin maritime se rencontre principalement dans le subhumide et l’humide tempérés, frais et froids, en général sur des marnes et des calcaires. Sa grande plasticité lui permet de s’associer à beaucoup d’autres arbres comme le cèdre, le chêne vert, le chêne kermès, le genévrier rouge, le genévrier oxycèdre, ...











المصدر مندوبية المياه والغابات










Le chêne vert

Quercus rotundifofia


Au Maroc, le chêne vert est la première essence forestière par sa surface (1.415.201 ha) et par sa production en bois de feu. Par ailleurs, ses rôles écologique et socio-économique sont partout très importants. Présent dans toutes les régions non arides du pays, il est qualifié de "ciment vivant qui relie les massifs forestiers". Sa tranche altitudinale se situe entre 300 m et 2.700 m. Normalement, il occupe une place intermédiaire entre le thuya de Berbérie à la base et le cèdre ou le genévrier thurifère au sommet; mais il peut parfois former la limite supérieure de la végétation forestière comme c’est le cas dans le Haut-Atlas (Seksaoua) où le thurifère est absent.






Le chêne vert est répandu dans les bioclimats humide et subhumide, localement semi-aride, tempérés, frais et froids, sur tous les types de substrats. Ses peuplements sont très hétérogènes, mais les Chênaies vertes pures ne sont pas rares.

De par sa plasticité écologique, sa résistance aux mutilations et son grand dynamisme, il est très présent dans le quotidien des forestiers, des exploitants et des populations rurales.






Le chêne-liège

Quercus suber


Le chêne-liège est endémique des pays du bassin méditerranéen occidental.

Partout, il montre encore de beaux peuplements, peut-être parce qu’il bénéficie d’une attention particulière en raison de ses nombreux services, notamment la production du liège.

Son aire au Maroc est estimée à 377.482 ha. Les principaux massifs s’observent dans le Rif, le Moyen-Atlas, le Plateau Central et la Meseta occidentale sa présence dans le Haut-Atlas est relativement peu importante. Le chêne-liège est le seul arbre qui présente encore des forêts de plaines suffisamment denses et vastes. Les subéraies de la Maâmora et de Larache en constituent les meilleurs exemples, mais pour combien de temps encore vu l’irrésistible avancement de l’anthropisation et des cultures. La Maâmora est désormais réduite à moins du tiers de sa surface potentielle





Néanmoins, les écosystèmes à chêne-liège de la portion centrale du Rif ont été quasi-littéralement anéantis par les opérations de défrichement. Les conséquences sont catastrophiques: destruction des sols par amplification de l’érosion, dysfonctionnement du cycle de l’eau, appauvrissement de la biodiversité dans les zones perturbées.

Le chêne-liège est une essence peu longévive, dépassant rarement deux siècles. Il est assez sensible à l’action de parasites; l’insecte Lymantria dispar, tristement célèbre, est son ennemi le plus redoutable.

C’est un arbre relativement thermophile, lié aux variantes non froides des bioclimats humide et subhumide, voire semi-aride en cas de compensation hydrique (nappe phréatique ou forte humidité de l’air).

Le cortège floristique des subéraies compte un millier d’espèces et sous-espèces vasculaires, dont une cinquantaine endémiques du Maroc





L'Arganier

Argania spinosa


L’arganier est la curiosité biogéographique, écologique et forestière de notre pays. Par ses qualités exceptionnelles, il est au centre des préoccupations des scientifiques, des populations riveraines, des forestiers, des touristes, ...

Liés essentiellement à I’inframéditerranéen, les peuplements à Argania spinosa sont de loin les plus étendus, les plus originaux et les plus diversifiés au niveau de cet étage bioclimatique. Ils sont présents le long du littoral entre Safi et lfni dans la plaine du Souss et sur les flancs des parties occidentales du Haut et de l’Anti-Atlas. Ces peuplements sont généralement lâches et offrent une grande amplitude écologique puisqu’ils s’insèrent entre le niveau de la mer et 1.400 m. Des stations septentrionales très petites existent encore dans la vallée de l’oued Grou (au sud-est de Rabat) et dans les Bni-Snassène (environs de Berkane). Elles ont surtout une valeur biogéographique témoins probables d’une aire ancienne beaucoup plus vaste que celle d’aujourd’hui.

Sa superficie est estimée à 871.210 ha, deuxième surface après celle du chêne vert, mais la densité moyenne des peuplements est faible.


Du point de vue écologique, il convient de souligner les caractères xérophile et thermophile de l’espèce. Elle se développe dans le semi-aride et l’aride tempérés et chauds à condition que l’humidité relative de l’air soit suffisante. Sa capacité de profiter de l’eau atmosphérique le distingue de toutes les autres essences forestières.

Les arganeraies totalisent plus de 1.000 espèces et sous-espèces vasculaires dont environ 140 sont endémiques du Maroc. Ce cortège bien riche et assez original s’organise dans près de 550 genres et 90 familles.

La diversité des associations à arganier, celle de la topographie et celle des substrats géologiques, offrent de très beaux paysages là où les écosystèmes sont encore assez bien conservés. Les plus beaux peuplements d ‘arganiers sont ceux qui cohabitent avec les populations du dragonnier marocain (Dracaena draco subsp. Ajgall) sur les falaises majestueuses bordant l’Assif Oumaghouz (Haut-Massa) dans la portion occidentale de l’Anti-Atlas. C’est d’ailleurs dans cette zone que la régénération naturelle de l’arganier se produit de façon spectaculaire.

Malheureusement, les arganeraies mutilées, à arbres torturés et sans sous-bois, s’observent sur de vastes étendues. Celles de la plaine du Souss ont beaucoup régressé, ce qui a entraîné le déclenchement des processus de désertification.




Les acacias Acacia


Au Maroc, trois "acacias" existent à l’état spontané: Acacia gummifera, Acacia raddiana et Acacia ehrenbergiana.

L’Acacia gummifera "gommier du Maroc" Arbre endémique du sud marocain, on le trouve sur les marges septentrionales du Sahara, mais surtout plus au nord dans l’aire de l’arganier et dans le Haouz.

L'Acacia raddiana et l'Acacia ehrenbergiana sont typiquement sahariennes.Ce sont les arbres les plus communs et les plus utiles. On estime leur superficie à 1.011.000 ha comme surface globale de ces deux acacias, mais il faut rappeler que la densité moyenne des peuplements est très faible. Leur aire s’étend sur toutes les régions au sud des Atlas depuis Lagouira jusqu’à Rissani. Les deux espèces se ressemblent morphologiquement, mais les populations riveraines les distinguent facilement et chacune porte son propre nom vernaculaire, "talh el horr" pour la première et "tahlat" ou "tamat" pour la seconde.


L'Acacia raddiana est la plus connue dans la région du Sahara. Elle est le symbole du désert en Afrique du Nord.

Cette espèce constitue des savanes désertiques qui sont, de loin, les plus diversifiées et les plus répandues, car elles s’observent depuis Figuig jusqu’au Sud d’Adrar Sottouf dans la province de Dakhla. Ces savanes occupent les bas-fonds et les marges, voire les lits des thalwegs et des oueds.

Du point de vue de leur structure, ces savanes sont, dans leur ensemble, de belle venue et dynamiques. Très localement, elles montrent des peuplements relativement dégradés.












L'alfa Stipa tenacissima




L’alfa est une graminée vivace, originaire des régions arides de l'Ouest du bassin de la Méditerranée, elle pousse en touffes d'environ un mètre de haut, formant de vastes "nappes" dans les régions aride et semi-aride.

Elle organise des écosystèmes pratiquement sans arbres et sur d’immenses étendues du Maroc oriental aride sur une superficie estimée à 3.000.000 ha.

Ces steppes à alfa se développent sur des sols bien drainés et plus ou moins rocheux.



L'alfa est une plante d‘une grande valeur écologique "lutte contre l’érosion", économique "industrie de papier" et sociale "espaces pastoraux".

L‘homogénéité apparente de l'écosystème alfatier cache une grande diversité biologique et d'énormes potentialités pour le développement socio-économique régional.

Les massifs à alfa ont beaucoup régressé à cause de la dégradation (surpâturage, défrichements, incendies...).
 
























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Inventaire Forestier



Inventaire Forestier

L'Inventaire Forestier National (IFN) est un outil d’aide à la planification forestière, il constitue une base pour la connaissance de l’état des ressources. Il est considéré comme un type d’inventaire extensif et stratégique s’appliquant à de très grandes surfaces.


L’IFN a été créé pour mieux connaître les potentialités des forêts marocaines, il est chargé de l’inventaire permanent des ressources forestières nationales en vue d'une meilleure planification et une gestion durable de ces ressources.


Le Maroc a réalisé son premier IFN entre 1990 et 2005 en s'appuyant sur une méthode qui fait appel à l'utilisation des photographies aériennes combinées aux images satellitaires et à la technique d’échantillonnage statistique pour le mesurage des arbres au sol.


Depuis 2003, le Maroc entame la révision de la cartographie forestière à l’échelle nationale. Cette opération se réalise avec une cadence annuelle d’environ 1.000.000 ha tout terrain confondu (terrain forestier et autres) en accordant la priorité aux zones potentiellement forestières.


Objectifs
Connaissance de l'importance et de la localisation des disponibilités des ressources en bois en vue d'orienter la politique forestière à l'élaboration des programmes d'actions au niveau national.
Mise à jour périodique des statistiques sur les ressources forestières en vue d’identifier et d’évaluer l'évolution du patrimoine boisé et de ses principales caractéristiques.
Constitution d'une série de statistiques et de base de données numérique nécessaire à la gestion et à la prise de décision.

Méthodologie

Méthodologie cartographie

La cartographie forestière élaborée dans le cadre de l’IFN est réalisée soit à partir des photographies aériennes dans les zones potentiellement forestières ou à partir des images satellitaires dans les zones où le couvert forestier n’est pas important. Les principales étapes suivies pour l’élaboration des cartes sont:


Interprétation des photos aériennes panchromatique au 1/20.000 ou d’images satellitaires selon des nomenclatures nationales;
Restitution sur fond topographique (1/50.000 ou 1/100.000);
Elaboration de base de données cartographique numérique;
Génération des statistiques relatives aux surfaces forestières;
Généralisation des données cartographiques à des échelles plus petites.
Edition des cartes forestières.
















Méthodologie dendrométrique


L’inventaire dendrométrique repose sur un système d’échantillonnage national de 3.635 placettes, basé sur des virés et des placettes temporaires. La collecte des données est réalisée sur des placettes dendrométriques à dimension variables en fonction de sa contenance en arbres d’essences principales.


L’estimation du volume se fait par usage des tarifs individuels (par arbres) à une seule entrée, dont l’étendue concerne l’aire de répartition de l’essence pour laquelle le tarif est concis.


Les données sont traitées par une application concise à cet effet.


Produit


Les principaux produits générés dans le cadre de l’opération de l’IFN sont :


Photographies aériennes: le HCEFLCD dispose de prises de vues aériennes couvrant plus de six millions d’hectares (6.000.000 ha). La couverture aérienne s’étale sur l’ensemble de la zone rifaine, une partie des hauts plateaux de l’oriental et une partie de la plaine atlantique et du plateau central. La date de prise de vue se limite entre 2003 et 2007. Les photos sont de type panchromatique noir et blanc et d’une échelle nominale de 1/20.000. Par ailleurs, l’IFN dispose du droit d’usage de plus 26.000 photo-aériennes prises durant la période 1986-1987.
Cartographies forestières : les données cartographiques sont en formats numériques et analogiques à des échelles de référence de 1/50.000, 1/100.000 ou 1/250.000. La cartographique forestière numérique couvre l’ensemble du territoire avec une échelle de référence de 1/250.000 et les zones forestières avec des échelles moyennes. Les cartes sont organisées selon le découpage cartographique de l’Agence Nationale le la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC). En outre, les zones touchées par la révision de la cartographie forestière font l’objet de carte d’évolution forestière à une échelle de référence de 1/50.000.
Données dendrométriques et surfaces forestières: les résultats de l’inventaire dendrométrique et de la génération des surfaces des formations forestières sont consignés dans des bases de données dynamiques. Les résultats sont pondérés, selon le cas, par des unités administratives et forestières relevant des découpages en vigueur à la date de leur élaboration.




Révision de la cartographie forestière avec une cadence de 5 à 6 cartes au 1/100.000 selon le découpage de l’ANCFCC par usage des photos-aériennes panchromatique au 1/20.000.


Promotion de l’usage des images satellitaires à très haute résolution spatiale dans la cartographie forestière.


Révision de l’inventaire dendrométrique.

Résultats de l'IFN

Composition des terrains forestiers




Les grandes formations boisées



Répartition des résineux par essences (forêts naturelles)



Répartition des feuillus par essences (forêts naturelles)















Répartition géographique



D’une façon générale, ce sont les régions les plus septentrionales, en particulier les massifs montagneux du Rif et des Atlas et les plaines littorales, qui sont globalement les plus riches en espèces. La grande diversité des habitats qui y sont représentés (forêts, steppes, zones humides...) en font de véritables "réservoirs génétiques".
Pour l’essentiel, les forêts sont liées au relief. En allant du sud-ouest au nord- est, elles se localisent sur le Haut-Atlas et l’Anti-Atlas, puis sur le Moyen-Atlas et la chaîne de Debdou vers l’est. Elles couvrent aussi la chaîne du Rif d’ouest en est et le Plateau Central.

En zones de plaine, on distingue trois ensembles : un bloc nord autour de Larache et Souk-El-Arba, un bloc constitué par la forêt de la Maâmora et celles de l’arrière pays de Rabat et de Benslimane, et un bloc sud groupant les forêts des régions d’Essaouira, Agadir et Tiznit. Dans les provinces sahariennes, essentiellement à Ed-Dakhla, les acacias sahariens à faible densité présentent un cachet particulier.

Selon les limites des régions administratives, la distribution des surfaces forestières (non compris les nappes d’alfa) se présente comme suit : La région du Sous-Massa, constituée essentiellement d’arganier et de thuya, et celle de l’oued Ed-Dahab-Lagouira, formée principalement d’acacia, présentent de vastes étendues forestières mais les peuplements sont en majorité très ouverts et peu productifs. Par contre, dans les régions de Meknes-Tafilalt, Taza-El Hoceima-Taounate et MarrakechTensift, on y rencontre les peuplements les plus productifs compte tenu du fort potentiel de production forestière de ces régions.
















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